Les artistes en résidence au LAS

Le 26 juillet 2022

La semaine des arts

Du 23 au 30 novembre 2018

Trois danseurs ont enchanté les élèves et étudiants du L.A.S. Ils ont animé des cours de danse au sein de certaines classes et ont également exécuté des performances dans le hall du lycée pour le plus grand bonheur de tous. Smain, Gaétan et Luca ont attiré les regards, surpris des élèves dans leurs classes, dansé avec les élèves et su créer du lien avec le personnel du lycée. Tout est dans l’instant ! Carpe Diem !

L’interview au L.A.S.

Le 19 novembre 2018

Lundi 19 novembre, Marjorie Zoog (professeur de EPS) et Caroline Naegellen (professeur de lettres) ont rencontré une journaliste de l’Alsace et évoqué avec elle, la mission des artistes en résidence actuellement dans notre lycée et pour toute l’année scolaire. Les deux professeurs ont expliqué en détail en quoi consiste la collaboration avec ces artistes. Rencontrer, pratiquer et connaître sont les trois éléments fondamentaux du travail mené par ces derniers avec les élèves. Tous les élèves du LAS sont concernés par ces spectacles auxquels ils peuvent assister librement notamment durant la semaine des arts du 27 au 30 novembre dans le hall du lycée.  Certains élèves approfondissent cet art du spectacle : c’est le cas des 17 élèves de l’option Art du spectacle qui explorent des thèmes variés au travers du visionnage de spectacles, de répétitions de danse et d’études théoriques. L’échange a été riche et la journaliste a été impressionnée par le travail des enseignants et des élèves du L.A.S. Lisez-vous même l’article, paru ci-dessous, dans l’édition du 24.11.18 du quotidien régional L’ALSACE.

Curieux événement au lycée Schweitzer

Le 15 octobre 2018

Aujourd’hui, à partir de la pause de 16h, des élèves du lycée dirigés par une danseuse professionnelle ont déambulé dans les couloirs du lycée et devant le CDI lors d’une petite représentation de danse contemporaine. Une histoire s’est créée autour d’une mystérieuse valise que tenait la danseuse ; à la fin du show, les spectateurs ont pu découvrir ce qu’elle contenait.

Après la représentation, les danseurs et élèves ont pu se réunir dans la salle de musique pour parler de ce qu’ils venaient de voir, mais aussi l’interpréter. C’était un moment convivial où chacun pouvait partager son point de vue et être écouté.

La question du genre et de l’identité

Le 9 octobre 2018

Les artistes en résidence au L.A.S. ont lancé le sujet de la masculinité, l’occasion pour les élèves de la communauté de travailler sur un corpus de documents et de parler de l’audition de Brett Kavanaugh devant la Cour Suprême aux États-Unis. Après avoir lu plusieurs textes à propos de la masculinité et parlé de l’égalité homme/femme selon Emma Watson, et puis du comportement de Brett Kavanaugh pendant son audition, les élèves ont pu débattre et se faire leur opinions concernant l’évolution de la thématique aux Etats-Unis depuis 1976 quand le Suprême Court a déclaré que toute discrimination homme/femme était illégale. Pour les Américains, cette décision a confirmé l’égalité hommes/femmes. Mais est-ce la réalité aujourd’hui?  Lisez les conclusions des élèves!

Gender inequalities still exist nowadays. We can see that for example in the Kavanaugh-Ford hearing. In the article, the journalist wants to show the differences between femininity and masculinity. He uses Kavanaugh because he represents masculinity and Ford represents femininity. We can see some points of gender norms with Kavanaugh: he speaks very loud, seems angry, and imposes himself as a dominating figure whereas Frod speaks with attention and does so while being polite, gracious, and sweet. Therefore, the breadwinner stereotype for men still exists today and Kavanaugh is a perfect example.  

The Craig v. Boren case (Oklahoma beer case) changed the way the fourteenth amendment was interpreted in the United States. Ruth Bader Ginsburg used this amendment to reduce gender inequalities in 1976. Yet, nowadays discrimination against women has not totally disappeared. For instance, gender norms still exist as shown by the Kavanaugh and Ford hearing. To conclude, we tend to believe that the situation is better today, but it can be improved still. The goal is to achieve gender equality.

It all started from an ordinary situation on a college campus in the 1970s. Due to the Oklahoma law back then, women were able to buy beer at the age of 18, 3 years younger than the men. This was in some ways a case of discrimination against men and was the start of a political strategy by a lawyer, Ruth Bader Ginsburg. With this case, Ruth Bader Ginsburg was able to disguise a case of discrimination against women as a case of discrimination against men, as she argued this case in front of an all-male bench of judges at the Supreme Court. This case made the fourteenth amendment applicable to men and women and not only disparities between black and white people.

Over the years, laws have been changed in order to achieve gender equality. Yet, gender norms are still influencing the outcome of cases brought in front of the law. Indeed, the Kavanaugh haring perfectly illustrates the effectiveness of using gender roles within the law. This gender-normative mentality tends to influence American’s behaviors. The modern US society is indeed still deeply shaped by gender roles.

The article we read deals with the hearing of Kavanaugh and Ford. This case illustrates gender gaps, in particular gender norms. Today, there are still many stereotypes regarding masculinity and femininity. For example, during the hearing, Ford is gracious, accommodating, and sweet like a good woman in American society. In the sale idea, Kavanaugh also represents stereotypes of the American society in regards to masculinity. Gender norms say that men are expected to be powerful, intractable, and furious. These prejudices are absorbed from a young age and from generation to generation. There has been little evolution since the same situation with Anita Hill and Clarence Tholas many years ago. So this document and this situation show us that yes the gender gap has reduced today, but gender norms imposed by society are still present.

Jamie Vescio, l’assistante Fulbright, et Catherine Wimmer ont réuni des élèves de la communauté sur un atelier de lecture des médias: au programme les enjeux de l’audition de Kavanaugh devant la Cour Suprême. 

L’occasion de rappeler également le rôle des institutions américaines. Lisez l’article et écoutez le podcast vous-même que les élèves ont étudié.